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Huit
jours... Huit jours et je ne sais combien de cycles lunaires, que
j'ai douloureusement endurer, avant de comprendre que le pourcentage
de chances qu'il me restait, à être secourue, était dorénavant
réduit à l'inutilité du chiffre zéro. Les preuves étaient
évidentes, en plus de cette mémoire aussi fiable qu’un mythomane,
qui me jouait des tours musclés, au point que je me demandais si
j’étais réellement humaine. Jamais rien ne jouerai en ma faveur,
hormis moi-même, si j’arrivais à trouver un moyen de mettre à
mon avantage les rares opportunités accessibles, que j’ai
hasardeusement trouver dans mon désespoir infini. Dépression
malicieuse, diabolique, qui avait faillit me noyer dans cet océan
éternel qui me faisait face, comme dans les barreaux d’une prison,
la muraille infranchissable d’une détention à perpétuité.
Liberté
à la fois totale et extrêmement réduite, soleil cogneur qui me
rougissait avec souffrance ma peau sans crème solaire, atmosphère
et air sec, brise marine sentant les ondes salées à plein nez, un
sac de couchage que j’avais accroché à mon dos par une lanière
dès mon arrivée brutale ici, un simple feu de camp créer avec mon
peu de ressources et de connaissances sur la survie en milieu
hostile, des poissons crus comme seule nourriture malsaine mais
obligatoire, une boîte aux lettres sortie de je ne savais où, et
une poubelle que j’ai ramener dans ma ‘’zone de torture’’
après l’avoir découverte pas loin… Vous voulez d’autres
détails sur mon Pandemonium ? Ma dystopie ? Je préviens,
ce n’est pas très amusant… Du moins pour moi, si votre sadisme
est aussi important que celui d’un Dieu ayant noyé ses esclaves….
D’ailleurs, cela à faillit être une forme de trépas,pour moi….
Autant
prévenir, avec des chances aussi minces de ne pas attraper des
maladies, j’étais en bonne voie de continuer jusqu’à la
vieilliesse, moi (ironie et sarcasme)… S’était d’ailleurs une
chance que, avec un miracle dont je n’aurai jamais cru la
possibilité, j’eus ainsi atteint la fin de mon adolescente, et
entamer la majorité. Avec pourtant, je tiens à le rappeler, toutes
les alternatives inimaginables de rencontrer la Faucheuse
prématurément.
Lorsque
vous êtes immature et déboussolé sans les adultes, il y à des
chances encore plus importantes de ne pas tenir le coup face à une
telle aventure : et à ma plus grande surprise, le Destin à
voulu que je tienne jusqu’a fêter ce qui semblait être, mon
dix-huitième anniversaire, en solitaire. Quel âge avais-je ?
J’ai arrêter ce compter après l’obtention de l’âge de
responsabilité, même si avant je me souvenais pertinemment avoir au
moins quatorze ans lorsque je me suis échouée ici, sur ce trou
paumé (un souvenir me rappelait toujours cela…).
Mais,
curieusement, cela ne m’arrangeais pas du tout. Imaginez, vous vous
êtes préparez à la mort, à votre ultime agonie, à votre sortie
de ce tourment de tous les diables, et tout à coup, vous apprenez
que depuis votre croissance, vous avez endurer tous cela dans un
temps qui vous à sembler un cycle sans fin, un calvaire sans nom et
sans horizons ? Ce n’est que la cerise sur le gâteau du
mauvais rêve, en plus d’être à la fois un ravissement des plus
divins, mais aussi une désillusion qui vous rend encore plus
prisonnier de votre vie de Robinson Crusoé.
Et
cela m’étonnerai que je retrouve un Vendredi pour m’épauler,
dans cette minuscule tâche tropicale, composée à je ne sais
combien de pourcents de blanc sable fin ! Condition ? Déjà
explorée, jusqu’à la plus insignifiante plage, même si on voyait
la fin des explorations à chaque endroits où il était possible
d’aller, tellement les mesures de cette île étaient tous, sauf
habitables et peuplées ! Déjà ici ? Déjà au courant que
personne ne viendra vous soutenir dans cette épreuve !
Et
pourtant… J’ai remarquer des choses qui auraient pu laisser
penser à de possibles anciens rescapés sur l’île… Ou du moins,
qui savait, à une ancienne ville ou communauté moderne, qui aurait
habitée ici en tant que colons, ou en tant que simples vacanciers…
Pourquoi en déduire une solution pareille ? Je ne suis tout de
même pas folle ! Non mais !
Ne
croyez pas que cette île m’est totalement inconnue, car depuis mon
arrivée, j’ai eu largement le temps de la découvrir sur certains
points. Jadis, apparement, j’ai découvert dans une promenade, une
ancienne statue. Pareille à un totem, qui devait certainement
appartenir à une civilisation ancestrale ou tribale, tellement elle
rappelait celles des peuples amérindiens, vénérant les esprits et
les dieux. Je pense que cela s’appelle une pierre météorologique,
mais je n’en suis pas certaine. Et puis, à moins de l’observée
avec un folkloriste, je ne pense pas avoir résolument de savoir
approfondit sur ses anciennes coutumes et traditions indigènes. Même
si, je l’avoue, il m’arrive que dans un élan ridicule
d’espérance vaine, je me mette à discuter dans un échange sans
réponse avec cette chose sortie de nul part.
Aussi,
j’ai retrouver une boîte au lettre rouillée, une carcasse de la
période contemporaine, plantée solidement dans le sol, sans aucune
raison. A moins qu’elle n’ai appartenu à une ancienne résidence
de vacance, ou à un ex-complexe hôtelier, au choix. Si on avait de
l’imagination, alors on pouvait imaginer quelques récits
palpitants, surtout avec une poubelle, elle aussi retrouvée près
d’un palmier. Avec rien à l’intérieur, dépourvue de son
couvercle, égaré quelques kilomètres plus loin par un quelconque
évènement obscur… Je ne sais pas qui à habiter ici, autrefois…
Ni pourquoi, éventuellement, ils sont partis… Mais j’aimerai
bien savoir comment ils ont fait !
Mais
bon, pour le moment, je n’ai qu’une ambition : sortir de ce
maudit endroit ! Et je crains que cela ne prenne que le plus
d’heures possibles à une vieille femme maladive pour escalader le
Mont Blanc à mains nues ! Cette jeune fille, presque entièrement
femme, qui vit que de pêche et de poissons, c’est moi ! Seule
et unique rescapée d’une situation mortelle et critique dont je ne
me rappelle même pas les circonstances ! Et croyez-moi, lorsque
vous êtes comme moi, la folie peut vous prendre n’importe quand,
comme à moi. Il me semble même que je me parle à moi-même, et que
je commence à parler à tout éléments non-vivants que je peux
rencontrer. Est-ce que Monsieur Crusoé était dans mon cas ?
J’espère juste qu’il y à pire que moi, sale, puante, ne pouvant
que se contenter de l’eau de la mer géôlière et de ses
compléments insatisfaisants, mais vitaux…
La
jeune fille au cheveux roux et aux tâches de rousseurs que vous
voyez, au milieu de rien du tout, c’est moi : Ava Philipine
Smithcraft, mon identité étant décidément mon seul repère dans
cette histoire.
Hé
oui, je ne vous l’ai pas dit, je suppose ? Je ne me souvient
absolument de rien, depuis mon arrivée sur ce désert microscopique
de malheur ! Hormis un gâteau d’anniversaire arborant deux
bougies en forme de un et quatre, formant certainement mes quatorze
ans passés, mon nom joyeusement chanté par des voix inconnues, et
des hurlements stridents à en déchirer les nuages, rien. Même pas
de ma famille, de mes amis, des raisons pour lesquelles je suis ici.
Même pas d’indices sur mon ancien lieu de vie, le néant !
J’étais
visiblement fille de deux parents totalement inconnus, à la fratrie
probablement inexistante, née par générations spontanée. Aux
ambitions de jeunesse bien entendu très limitées, qui ne pouvaient
s’épanouir, et encore moins se faire connaître, dans un lieu
isolé de presque l’intégralité de tous. Hormis des quelques
formes de non-vie que j’ai retrouvée, ne pouvant appartenir qu’à
l’âme humaine.
Ensuite,
pour vous parler de moi…. Hé bien… C’est l’enfer… Je suis,
ironiquement, selon mes affections, une fille aimant curieusement
nager dans l’eau, ce qui m’aide beaucoup pour faire de la plongée
sous-marine pour trouver des ressources sous l’océan, bien que
retenir ma respiration, sans ouvrir les yeux dans l’eau salée, est
une épreuve pour moi. C’est encore pire, pour trouver des objets
utiles à ma vie perdue, aveuglée par mes paupières, obligée de
faire selon ce que je sens sous la main. On dirait que ce sont mes
seules qualités, aussi.
Je
suis ensuite une fille pas très adaptée pour perdurer ainsi, même
si pour le moment, la vie à eu pitié de moi, ou m’a considérée
trop indigne de mourir et trouver ainsi la paix harmonieuse des
morts. Je suis sans hésitation une romantique de première en
catégorie, et mon top déchiré rouge carmin me fait bien pensé, en
me regardant dans l’eau, que je devais faire partit de ce genre de
jeune fille plutôt jolies et attirantes (même si ce n’est que mon
avis personnel). Souvent, pour me détendre, je pense à un preux
chevalier, ou plutôt marin, qui viendra me sauvée au creux de cet
égarement. Même si au fond, ce ne sont que des fantaisies sans
issues. D’abjectes rêveries.
Comme
une touche d’humour à ma condition, j’ai toujours rêver
d’explorer les profondeurs, de devenir une adepte de la plongée
sous-marine. Alors que pourtant, je suis censée être une victime de
l’eau. Mais imaginez, et réfléchissez attentivement ! Je
suis entourée d’épaves anciennes, et de bateaux échoués, sur
cette île ! Quoiqu’il advienne, certains rescapés on
sûrement laissés des traces, s’en sont peut-être sortis (je
n’est trouver aucun cadavre, se serait-il enfuit ? Aurait-il
eu du succès dans l’impossible?). Si, il advenait que je trouve
leurs effets personnels, ou même, que cette île, à force de
recueillir tant de naufragés, ai été notifiée comme étant un nid
de survivants. Ce ne serait peut-être pas une si stupide théorie,
si jamais elle s’était révélée faussée lorsque j’avais
passée toute mon adolescence ici ! La plongée reste donc mon
seul phantasme de m’en sortir… et puis… disons que, au lieu de
songer directement à la célébrité et à la réussite sociale,
choses semblable à de la poudre de perlinpinpin dans cette île
reculée de la SimNation, vous cherchez ce qui est à votre
disposition …
Mais,
je suppose que mes élucubrations de Sim mentalement instable, ne vous intéresse pas… Je suppose…
Après tous, je ne peux pas le deviner, vu que je parle à mes
propres fantômes…
Je
me demande comment je succomberai, par la démence qui touche les
humains perdus dans les limbes oubliées de Gaïa, ou entre les bras
de la faux mortuaire ?
Cher
Humanité, qui que vous soyez, spectres de ma tête ou vraies voix issue de ma réalité, je m’adresse à vous pour le
divertissement de mon esprit sans aucun divertissement, sans jeu,
sans pain, sans fondements judiciaires et sociaux dorénavant… Pas
de balises pour me retrouver dans ce Dédale qu’est le sadisme d’un
Sort capricieux, mais sûrement pas encore morte pour encore pouvoir
vous visualiser dans mon esprit vos yeux de faucons qui me harcèlent
comme un incarcéré, et déposer mes dernières mémoires dans vos
coeurs imaginaires, illusoires.
Cela
me sera bien utile, lorsque je mourrais peut-être un jour, de
m’accorder du repos parmi ceux qui résident dans l’univers
parallèle de mes songes fous, auquel, en tant que Sim sans
relations, je ne peux qu’appartenir en tant qu’individu
inexistant.
Oui…
C’est cela… Je suis mon propre revenant, le spectre même de ma
psychologie schizophrène…